Mon histoire avec l'acné
- misslatiph
- 25 juil. 2014
- 3 min de lecture
J'ai commencé mon traitement Roaccutane (ou Curacné) depuis trois mois maintenant. Mais d'abord, petit retour en arrière.
J'ai de l'acné depuis que j'ai onze ans (huit ans que je me traîne cette fichu saleté !). En CM2, rien du tout. Arrivée au collège, Paf ! A croire que les boutons n'attendaient que ça !
Donc de l'acné, beaucoup d'acné. Sur le front principalement (du genre microkystes), sur les tempes et sur le dos.
J'ai un très mauvais souvenir de mes années collèges à cause de cette peau. Moqueries, peur de se montrer, dos-nu interdit l'été etc...

Mais ça allait. J'allais voir un dermato qui me prescrivais un tas de crème. Je crois que je suis passée par toutes les solutions possibles et inimaginables, crèmes (eclarens, epiduo) comme antibiotiques (tolexine, tetralysale).
Rien ne faisait effet. Alors j'ai patienté, de toute façon il n'y avait que ça à faire.

Puis arrivée en Troisième, mon dermato m'a proposé de prendre la pilule (la diane 35). J'étais plutôt sceptique mais j'ai accepté. Et la diane 35 a changé ma vie.
Les premiers mois, pas de changements. Normal, un traitement hormonal prend au moins 3 à 6 mois pour s'installer.
Mais au printemps... Une peau parfaite ! Nickel de chez nickel ! Bon j'avais toujours d'affreuses cicatrices sur le front (que j'ai toujours d'ailleurs) mais mon dos était vraiment beau et pour une fois, j'ai pu porter ce que je voulais pendant l'été. Pendant trois ans, pendant toutes mes années lycée, je me sentais revivre.
Malheureusement pour moi, en 2012, la diane 35 a subit un scandal. Quatre femmes sont décédés suite à la prise de cette pilule. Est ce que la diane 35 en était la seule et unique cause, je ne débattrai pas là dessus. Tout ce que je sais, c'est que du jour au lendemain, la diane 35 a été retirée du marché et j'ai du prendre une autre pilule de première génération pour "patienter".
Et l'enfer a recommencé.
Les six premiers mois, ma peau était toujours nickel. Normal, c'est un traitement hormonal. Mais à la rentrée 2013, à ma rentrée en fac, j'ai douillé. Carrément douillé.
Tous mes boutons sont réapparus. Mon dos en était recouvert, mais curieusement, mon front a été plutôt épargné. Mes tempes n'y ont pas échappées, mais ce qui a été le plus dur, ce qui est encore le plus dur maintenant, ce sont les boutons sur le décolleté.
Durant mes années "acné/collèges", je n'ai jamais eu de boutons sur le décolleté. Et là, plein, une vraie prolifération. Et c'est ce qui est le plus dur à supporter. ça vous bouffe la vie tous les jours.
Quand le matin vous ne pouvez plus vous habiller comme bon vous semble, parce que le col de votre T-shirt est trop bas, ça fait mal. C'est contraignant. J'ai deux piles de tops dans mon armoire : ceux que je mets en ce moment, et ceux que je mettais l'année dernière, avant la rechute d'acné.
Quand je suis retournée voir mon dermato et qu'il m'a proposé le Roaccutane, je l'ai accueilli les bras ouverts.
Miss la Tiph'
La suite de mon traitement ici.
Crédits photo :
- épiduo gel 30mg. Source : pharma-gdd.
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